Libérez votre plume pour alléger votre Ame

Photo Heather Hansen by Bryan Tarnowski

Jeudi, Paris m’a accueilli avec un rayon de soleil. Une belle journée pour faire une belle rencontre. Il y a des jours, comme ça, où on est contente de se lever à l’idée que tout est possible.

J’ai rencontré la douce Caroline, et là « clap » voici une séance positive de « la vie est belle ». Caroline aussi a pris une claque dans la tête. A 32 ans un cancer a mis son dévolu sur son sein alors qu’elle était tranquillement installée les pieds dans l’eau de la Martinique. Caroline aime les mots. Elle aime jouer avec, les assembler, les faire chanter mais là il fallait qu’ils lui servent à penser ses maux. Dans le moment de la solitude du « après traitement » où « vous êtes sauvée », « au revoir madame, à dans 1 an pour vos contrôles », 3 millions, peut-être même plus, de questions vous torturent l’esprit sur ce que l’on va devenir. Caroline a choisi d’écrire ses émotions, ses ressentis, son sentiment d’abandon à la sortie de ses traitements. Elle a comblé ce vide, cette blessure, ses maux avec ses mots, parce qu’ils avaient du sens pour elle. L’écriture est venue naturellement comme un thérapie à son épreuve. Ca lui a donné la force de traverser ce désert, de se reconnecter avec elle-même, de libérer son esprit, de se pardonner, de se reconnecter avec son entourage. Essayer d’exprimer ce que l’on ressent n’est pas facile. Trouver la justesse, l’intensité de ses émotions. Ses écrits lui ont fait tellement de bien, qu’elle a pensé, à juste titre, que cela pouvait servir à d’autres femmes. Bingo, elle en fait un livre « En mon sein » pour partager ce qu’elle a ressenti et les astuces qu’elle a trouvées pour s’en sortir. Pour Caroline, cela ne s’arrête pas là, elle a décidé de continuer dans l’écriture et elle est actuellement sur 4 projets! Rien que ça. Il faut s’attendre à de belles surprises en 2017 #asuivre.

Ce qui est important dans tout cela c’est le pouvoir de l’écriture. Un journal intime, de gratitude est un moyen de booster son estime de soi. Juste pour soi sans l’idée de le faire lire. Pas de blog ou de livre, juste des lignes modestement alignées pour alléger son esprit, prendre du recul, écrire une lettre à un destinataire inconnu ou à une personne avec qui on ne peut échanger. Il y a mille raisons de se servir de l’écriture.

Il n’y a pas d’âge, pas d’heure, pas de lieu, pas de jour idéal pour écrire. Cela aide à trouver sa voie, la où nous sous sentons à notre juste place. On libère ses tripes, on lâche prise. Essayez, faites vous confiance, n’attendez pas que les autres vous dises « Oui, c’est bien ce que tu écris ». Faites le pour vous. Ceux qui se reconnaîtront dans vos paroles, si vous décidez de les partager, vous suivront.

Pour Noël, offrez-vous votre premier cahier libérateur!

Sur le web vous trouverez des exercices d’écriture, des ateliers d’écritures, des meet up où l’on peut partager la joie de l’écriture.

Blog L’écriture de Caro

#LiberezVosMaux #LiberezVosMots

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Respect yourself*

« Respect Yourself, na na na naaaaa na » Afficher l'image d'origine vous vous souvenez  The Staple Singers 1972

C’est en sortant d’un spectacle  « Nous les filles »   de la compagnie Piment, langue d’oiseau que cette chanson m’a envahi… et je n’arrive pas à m’en défaire. Ce spectacle sur le rapport des femmes à leur corps dans la société actuelle, m’a remis la notion de respect de soi-même au centre de mes réflexions.  Ce spectacle met en lumière le parcours de notre vie, de la naissance à notre dernier jour. Le reflet de ce que nous sommes et de ce que nous captons de la société.  C’est clair, nous construisons notre propre image en fonction de notre entourage.  Regardons nous dans le miroir et que sommes-nous devenues? Il ne s’agit pas de remettre en question le passé. Non,  il faut apprendre à faire avec ce que nous avons acquis et ce qu’on nous a donné.  Et aujourd’hui où en sommes-nous? Que voyons nous dans ce reflet? Une femme fière de ce qu’elle est pour elle-même? et non pas pour les aux autres?

Et là je rencontre Jeanne Aigre et Marie Remords. Jeanne me démontre que si elle n’est pas ce qu’elle rêvait d’être, c’est la société qui lui a rendue la vie dure et que les hommes sont avilissants et tout et tout.  Que c’est une fatalité de perdre sa dignité, c’est comme ça, on y peut rien…. Marie, elle, regrette le temps, un temps d’avant où c’était mieux, où les rapports avec les gens étaient mieux, où le respect était inné, que ce n’est plus pareil et que c’est bien triste parce que personne ne la respecte.

Oh hey les filles! on se réveille! et on regarde vraiment dans le miroir, on fait pas semblant. Oui parce qu’il s’agit bien de prendre conscience que nous devons nous respecter pour que les autres nous respectent. Que ce n’est pas une fatalité de perdre sa dignité.  Bon, on repart à zéro, il n’est jamais trop tard. On refait son Mood Board.  Quelle femme voulons-nous être? de quoi avons nous envie pour nous même et de quoi nous n’avons pas envie? Il ne faut pas confondre faire plaisir aux autres, en s’oubliant, sans se faire plaisir. Il ne s’agit pas de dire, plus tard, après ça je m’occupe de moi, j’aurais plus de temps, plus d’argent, moins de ceci, moins de cela, etc . Moi aussi j’ai été comme ça. Des rêves plein la tête, un idéal de vie fabuleux, des relations idéales. Tout y était, seulement j’avais juste oublié de vivre ma vie. Je vivais par procuration. Et puis un jour on prend conscience, en fait on prend une grosse claque, et là, nous savons ce qui est juste pour nous même et nous prenons la décision d’agir.

Le respect de soi même naît de notre pouvoir et non de notre faiblesse.

Et bien nous voici de nouveau autour de notre estime de soi, et notre capacité de croire en nous. En tout cas, il s’agit de faire de notre mieux , rappelez-vous les « accords Toltèques » pour arriver à avoir ce que l’on veut sans tricher. Les autres nous respecteront quand nous nous traitons de façon positive. Le respect de soi implique que nous choisissions nos sentiments à chaque instant. Nous avons toutes un rôle à jouer dans notre vie, avec sincérité, sans se voiler la face. Ce n’est pas une fatalité.

« J’accepte la grande aventure d’être moi » Simone de Beauvoir

Alors un peu d’aide, parce que le chantier est large, et qu’il faut bien commencer par quelque chose de facile, qui nous parle. Voici des exemples de phrases que nous disons, ou avons dites. Changeons juste notre vision des choses. Utilisons un kaléidoscope.

Je n’ai pas fait mon ménage Afficher l'image d'origine   Je me suis accordée du temps Afficher l'image d'origine

J’ai des ridesAfficher l'image d'origine          Elles sont l’expression de ma sagesseAfficher l'image d'origine

J’ai des grosses fesses    Afficher l'image d'origine  J’ai une assise confortable et généreuseAfficher l'image d'origine

Je ne suis pas assez intelligente   Afficher l'image d'origine  J’ai des compétences à développer Afficher l'image d'origine

A vous de continuer la liste, je suis sure que vous avez plein de bonnes idées 😉 Partagez les avec plaisir.

Alors oublions notre résignation, apprenons de nous même pour ne pas vivre en boucle des situations que nous ne voulons pas. Prenons conscience de nos forces, de nos capacités à faire nos choix, à changer d’avis et à dire non. Suivez votre intuition. Faites la chasse aux excuses.

#YesWeCan

Référence: je vous propose un livre pour purifier l’ego et affirmer son identité « Choisir la joie » de Sayana Roman

Sinon , « L’estime de soi pour les Nuls » existe édition 2015 Si, Si, ça existe

*respecte-toi

Belle jusqu’au bout des ongles

Parce que c’est bien beau de décider d’être en phase avec soi même; de prendre soin de soi, de se trouver belle, mais chacune sait que ce n’est pas facile, que le chemin est semé d’embûches. Alors n’hésitons pas à  chercher de l’aide . Il y a quelques années, quand j’ai débuté mes traitements contre un cancer du sein, j’ai rencontré  Aury. ll faut vous dire qu’à cette époque, je travaillais dans le domaine des cosmétiques et plus particulièrement de leur efficacité. Alors je savais tout! tout ce qu’il me fallait, et qui était le mieux pour moi. Aury, m’a tout démonté et démontré que je ne savais rien, ou pas grand chose. J’ai donc écouté, lu, appris, essayé, adopté, et j’ai même fait quelques séances de rappel, parce qu’il faut bien avouer, qu’on oublie vite ce qui est bon pour soi.

Douze ans après, je suis retournée voir Aury. Je voulais lui dire ma gratitude pour avoir bousculer mes certitudes, ce qui m’avais permis de cheminer vers ce qui était juste pour moi. Vous allez découvrir qui elle est et ce qu’elle fait pour les femmes. Ses conseils me servent toujours. Même si je n’étais pas franchement féminine avant cette épreuve,  j’ai gardé l’habitude de mettre du vernis, élément essentiel de la panoplie des « filles » et j’ose toutes les couleurs.

ITW : Aury Caltagirone, socio esthéticienne, Auteure du livre « Savoir rester belle » 

aury

   Q1 : Pourriez-vous en quelques lignes vous présenter ? 

Bonjour, je m’appelle Aury Caltagirone, je suis la Conseillère en Image Personnelle au sein d’un grand centre de lutte contre le cancer. J’ai commencé par être bénévole à l’hôpital au sein de l’association « Les dames en rose ». Les patientes adultes et adolescentes prenaient contact avec moi via l’association, pour me parler de leurs problèmes esthétiques et des changements subis par leur corps. Plus tard j’ai eu l’opportunité de travailler comme esthéticienne à l’hôpital. Je me suis alors formée au conseil en image et à la socio esthétique pour élargir mes connaissances. J’ai ensuite adapté le conseil en image au milieu médical, afin de leur offrir une consultation vraiment adaptée à leurs besoins.

Q2 : Qu’est-ce qui vous motive tous les matins ?

Ce qui me motive, c’est le retour très positif des patientes qui suivent ma consultation. Je cherche à m’améliorer en permanence, à l’affût de la nouveauté utile, avec de nouveaux outils et de nouvelles techniques chaque année.

Q3 : Quelle est ou quelles sont vos plus grandes satisfactions

Une de mes grandes satisfactions est de voir que mes conseils aident les femmes à mieux vivre les traitements. Ma cabine est un espace privilégié et dédié au sein de l’hôpital, qui permet de leur offrir un moment de connaissance de soi et de bien-être, et des échanges très personnels à travers une écoute non médicalisée. Ma consultation est personnalisée et participe souvent à ce que les proches des patientes comprennent les impacts des traitements sur l’image et les difficultés associés, puisque je les reçois souvent en couple. J’aide aussi les patientes à préparer la vie après le cancer, en les coachant notamment avant leur reprise du travail, à travers une consultation spécifique de conseil en image professionnelle.

Q4 : Pourquoi avez-vous décidé d’écrire un livre ?

Mon but avec ce livre est que mes conseils et mon expérience puissent profiter au plus grand nombre de malades, notamment celles que je ne peux pas recevoir en consultation, mais aussi aux personnes qui les accompagnent. Ce livre est aussi destiné aux professionnels, personnel soignant, socio-esthéticiennes, conseillères en image, pour diffuser les bonnes pratiques que j’ai créées en adaptant le conseil en image au milieu médico-social.

Q5 : Pouvez-vous nous le présenter ? 

Les femmes trouveront dans mon livre une série de conseils utiles et pratiques en matière d’Esthétique et d’Image, qui les aideront à pallier les effets secondaires des différents traitements médicaux. Le livre est organisé dans l’ordre chronologique des traitements. Dans mon livre, j’explique comment :

  • Choisir la prothèse mammaire externe qui permettra de se vêtir avec sécurité et confiance.
  • Prévenir l’apparition du lymphœdème après la chirurgie.
  • Sélectionner les couleurs qui mettent le mieux en valeur, en fonction de la carnation, de la couleur des yeux et des cheveux.
  • Adapter les vêtements à la morphologie et aux traitements (porth-a-cath, cicatrice, etc.)
  • Choisir les accessoires capillaires (perruques et turbans).
  • Maintenir la beauté de la peau et son élasticité, grâce à des soins adaptés et des exercices pour le visage.
  • Protéger les ongles des mains et des pieds.
  • Se maquiller de manière adaptée, notamment pour compenser la chute des cils et des sourcils.
  • Prendre soin de soi, de son corps et se sentir bien, en adaptant son hygiène de vie et son alimentation.
  • Repartir du bon pied après la fin des traitements.

Q6 : Voudriez-vous parler aujourd’hui d’un chapitre en particulier ?

Un chapitre important concerne la méthode que j’ai créée pour protéger les ongles durant la chimiothérapie. Je vois encore trop souvent des patientes avec des problèmes d’ongles, fragilisés ou cassés, et parfois même se décollant. Ma solution, qui a fait ses preuves, utilise des vernis à base de silicium. Afin que le maximum de personnes puissent en bénéficier, j’ai décrit ma méthode en détail sur le blog associé au livre.

Q7 : Au sein de l’hôpital quel est votre rôle, vos objectifs ?

Dans le cadre de la prise en charge globale des patients, ma consultation fait partie du parcours de soins, et je suis intégré dans l’équipe pluridisciplinaire qui est à leur service, en apportant mon savoir-faire complémentaire. L’objectif principal de ma consultation est de créer les conditions favorables à la restauration de l’image corporelle de la personne soignée, ainsi qu’à sa revalorisation et sa préservation identitaire, autant d’éléments indispensables pour mieux accepter les traitements et trouver l’énergie pour traverser l’épreuve de la maladie.

Q8 : Quels sont vos projets pour les femmes pour l’avenir ? ou Que souhaiteriez-vous faire pour les femmes dans l’avenir ?

Mon objectif est que le maximum de personnes puissent profiter de mes conseils. Pour ce faire, je propose une formation de spécialisation pour les Conseillères en Image diplômées, qui leur permet de profiter de mon expérience pour intervenir efficacement dans les hôpitaux et les associations de malades.

Q9 : aimeriez-vous dire quelque chose de particulier aux femmes ?

Peut-être partager ma devise :

« Être belle, ce n’est pas se farder, c’est prendre soin de soi »

Vous pouvez laisser un message ou poser une question à Aury à la suite de l’article.