Youpi la vie!

Tient, j’ai déjà entendu ça. Je crois même qu’il y a déjà un copyright…

Mille mercis à celle qui se reconnaîtra!

Aujourd’hui, je voulais vous parler d’optimisme. Non, pas un concept « New Age ». On est pas là pour vous faire avaler des couleuvres. Mais figurez-vous que tout est une histoire de lorgnette… si si je vous assure.

le pessimisme est une humeur, l’optimisme est une volonté

L’optimisme c’est… avant tout une volonté de voir les choses du côté joyeux de la lorgnette. Pas question de se voiler la face, inutile de croire que la vie est un long fleuve tranquille. Il ne s’agit pas d’ignorer la détresse, la maladie, les injustices. Mais l’optimiste prend le parti de regarder ce qui fonctionne ou pourrait fonctionner pour améliorer notre vie. Pas de dénie de la réalité mais un regard curieux, pétillant, vif, avide de possibilités. C’est comme regarder à travers un kaléidoscope arc en ciel.

Il y a bien longtemps que j’ai fait le choix de « l’optimisme attitude ». Pourquoi ce choix? et bien tout simplement pour me protéger. Parce que je n’aime pas souffrir. Alors voir le sombre, les horreurs et surtout prendre conscience que je ne peux rien changer est vraiment trop frustrant.

Moi la frustration, ce n’est pas ma tasse de thé, je n’ai aucune appétence pour la douleur.

Alors lorsque j’ai eu un cancer, la tornade passée, le cycle essorage terminé, je me suis tournée vers ce qui me faisait le plus de bien. Parce que j’avais frôlé la mort, j’ai décidé de regarder encore plus les belles choses que la vie m’apportait plutot que ce qu’elle m’avait enlevé.

On est tous d’accord, ça ne se fait pas en un claquement de doigt. Pas de « hop hop hop… » on regarde le beau et on détourne le regard du moche. Ou lala, ne croyez pas que ce soit si simple. J’ai pu constater que l’optimisme demandait une volonté, un engagement, un effort de tous les instants. Et oui, rien d’inné, rien de facile… chaque seconde compte.

L’optimisme c’est agir

OPTIMISME

Alors lorsque je rencontre @Catherine Testa à l’atelier du @Wawlab sur l’optimisme, mes yeux s’illuminent, mes neurones s’activent dans le transport d’électrons et ça libère de la dopamine* dans le circuit. Catherine travaille aussi son optimisme et a décidé de le partager en diffusant des actions, des réflexions positives et  prendre le contre pied des journaux à sensations, au trash, au beurk, au dégouli qui vous plombent le moral. Au fur et à mesure elle constate que nombreux sont ceux qui ont envie d’entendre ce qu’elle dit, qui se retrouvent dans ce qu’elle publie, ils commentent, participent, corroborent. En clair je me sens connectée, légitime et ça fait du bien. Non je ne suis pas une illuminée d’optimiste la tête dans les nuages….

Robert Waldinger, Psychologue Américain, Professeur à L’Université de médecine d’Harvard, montre que ce qui rend les gens heureux c’est le nombre de relations aux autres, les émotions que l’on vit ensemble,  et le partage avec les autres.

Et bien voilà, le début du bonheur c’est oser aller vers l’autre pour s’enrichir. Ne pas avoir peur et passer à côté d’un beau moment qui illuminera notre vie. Parce que ce sont ces moments qui resteront dans notre mémoire. La peur, la méfiance, l’isolement est ce qui est le plus facile à adopter. On se doit d’être parfait et de rencontrer des gens parfaits. L’échec, l’erreur est sanctionné, réprimée, ridiculisée, stigmatisée. Alors pour être optimiste et aller à contre courant, il faut prendre du recul et se relever les manches. Il faut mettre en application le mantra de Nelson Mandella que tous nous mettons sur nos réseaux sociaux :

« Au mieux je gagne, au pire j’apprends »

Alors il parait que pour passer d’une gouvernance de notre cerveau émotionnelle à une gouvernance adaptative, ou si vous préférez, si l’on passe de pilote manuel a un pilotage automatique du cerveau, il suffit de répéter un process 10 fois pour ne plus avoir a y réfléchir. Une petite sécurité de 15 fois et avoir une vision optimiste d’une situation deviendra un réflexe émotionnel. L’optimisme fera parti de nous. Et chose extraordinaire, il y a un effet de mimétisme et d’attraction. Elle est pas belle la vie?

Nous sommes des acteurs de notre vision, accordons nous le libre arbitre d’être des optimistes et de créer l’utopie de demain.

Vous risquez quoi d’essayer?

Comme Catherine Testa le dit  » Osez l’optimisme, au pire ça marche… »

VISAGE OPTIMISME

Les références :

*dopamine: Même s’il est un peu caricatural d’attribuer un trait de comportement ou de personnalité à un neurotransmetteur, on considère que les réseaux dopaminergiques sont étroitement associés aux comportements d’exploration, à la vigilance, la recherche du plaisir et l’évitement actif de la punition (fuite ou combat).

 

 

Crabvador et compagnie

C’est en tombant sur la super initiative « le salon deskfighteuses » que j’ai découvert Séverine. Son peps m’a plu. Toute cette énergie pour dire « f…k » au cancer ça m’a plu. Et puis je suis allée rencontrer Dominique Cordier de l’ERI du Centre de Léon Berard de Lyon qui a fini de me convaincre que je devais en savoir plus sur cette femme. Alors je lui ai proposé de parler d’elle et de ses nombreuses actions. Comment de ce foutu cancer du sein elle en a fait une force et comment cela lui a permis de se découvrir encore plus. Au final une aventure avec de belles rencontres ….et une nouvelle vie et un sourire qui en dit long!

Séverine, pourrais-tu te présenter en qqes lignes ?

Séverine, 41 ans (oulàlà déjà), je suis maman de 2 ados et belle mère de 2 autres. Et oui, la joie des familles recomposées!

Je travaillais comme assistante sociale en milieu psychiatrique jusqu’en octobre 2016, date à laquelle on a mis le mot cancer sur la vilaine boule que j’ai sentie dans mon sein gauche.

Qu’est ce que cela à changer dans ta vie ? ou Quel est devenu ton regard sur la vie

Ce qui a changé, c’est qu’on prend conscience brutalement qu’on est mortel, oui bien sûr, on le savait déjà avant, mais là, c’est une piqûre de rappel assez violente.  Du coup, on voit un peu la vie différemment, on arrête de remettre au lendemain et on profite à 200% du jour présent.

Puis, pendant la phase de traitement, le changement continue. D’abord, physiquement, quand tu te retrouves sans cheveux, sans cils, sans sourcils, un sein en moins… Il faut apprendre à réaprivoiser son corps, à affronter le regard des autres, à s’accepter comme on est et à rester femme malgré tout. La maladie m’a davantage donné confiance en moi, elle m’a appris à me redécouvrir, je me mets beaucoup moins de barrières, et j’ose « oser ».

Qu’est ce que tu te dis tous les matins ?

Que j’ai de la chance d’être là et que ça va être une belle journée.

D’où vient cette idée de cette activité ?

L’écriture a été mon exutoire pendant les traitements. J’ai ouvert un journal où je posais mes maux. Ça m’a beaucoup aidé, j’avais l’impression de ne pas être qu’une victime passive de cette saloperie, de garder une part de contrôle.

Avec l’aide des enfants, j’ai très vite donné un nom à  la tumeur, je voulais quelque chose d’humoristique, de décalé. C’était le moment de la sortie d’un épisode de star wars, alors c’est devenu Crabevador !

Qu’est ce qui t’as décidé à sauter de l’idée à l’action ?

Au départ, ce journal était pour moi, très vite, j’ai eu envie de le partager pour aider d’autres femmes à surmonter l’épreuve du k (ça doit être mon côté assistante sociale). Au fil des semaines, des mois, au gré des discussions, il m’a semblé aussi une nécessité de le partager pour sensibiliser et informer, car le K du sein est bien trop souvent banalisé.

A la fin de mes traitements, j’ai sauté le pas pour que mon journal de bord puisse être publié. J’ai tout fait seule, du 100% « made in Sev ». « Mon nibard VS Crabevador » est en vente sur Amazon depuis décembre 2017. A ce jour, environ 200 exemplaires ont été vendus, j’ai de très bons retours et j’en suis ravie. La majorité de mes lectrices sont des femmes touchées par le K, mais aussi des proches et certains soignants.

« 100% made in Sev »

livresev

Ce qu’on me dit le plus souvent : « merci de dire tout haut, ce que l’on n’ose pas dire », « je me retrouve dans ton parcours », « merci, ça m’aide à avancer »…

L’idée de l’association est venue plus tard, elle a émergé le jour de ma mastectomie, en remontant du bloc opératoire. Si, si, j’te jure. Je venais de me faire enlever le sein, non pas à cause de la tumeur puisque la chimio l’avait complètement déglingué, mais parcqu’il y avait trop de risque de récidive à cause de microcalcifications. Je me suis dit qu’un jour un traitement existerait peut-être aussi pour éliminer les microcalcifications et que les femmes n’auraient plus à subir cette mutilation.

J’ai regardé mon conjoint et ma mère, présent dans la chambre et je leur ai dit :« on va créer une association et on reversera les bénéfices pour la recherche médicale »

Dégom’crab est né en octobre à la fin de mes traitements de radiothérapie.

logo

Quel est ton objectif ?

L’objectif de Dégom’crab est double :

sensibiliser et « bousculer » les idées reçues sur la maladie. Il y a encore trop de tabous autour du cancer. En 2018, on ne devrait pas se sentir mal à l’aise ou se cacher d’être ou d’avoir été malade.

Ce n’est pas un choix, c’est une expérience de vie difficile qui mérite d’être valorisée et non pointé du doigt comme quelque chose de négatif. C’est pour cela que j’ai organisé le 1er salon es k fighteuses à Lyon en avril.

-contribuer à la recherche contre le cancer en reversant nos bénéfices au centre Léon Berard

Qu’est que tu voudrais dire aux médecins et aux acteurs médicaux qui accompagnent les femmes touchées par le cancer du sein?

MERCI pour votre gentillesse et votre disponibilité.

 Qu’est ce qui t’agaces?

Certaines phrase stypes que je ne supporte plus type :

« ho c’est rien un cancer du sein ça se soigne bien », « c’est pas grave, les cheveux ça repoussent » ou le « c’est fini maintenant, tu devrais tourner la page ».

  Qu’est ce que tu admires chez les femmes ?

Ce n’est pas de l’admiration, mais plutôt une très belle découverte, c’est la solidarité qui existe entre « sœurs de combat ». J’échange avec de nombreuses femmes via les réseaux sociaux et je trouve qu’il y a un bel élan d’entraide et de soutien. Plusieurs sont devenues des amies. Pendant mes soins et encore maintenant, c’est auprès d’autres « roses » que je trouve le plus de soutien. 

Que voudrais-tu leur dire ?

MERCI les filles. Au plaisir de vous voir ou de vous revoir.

Et Bravo, vous êtes toutes formidables.

Tu voudrais partager quelques choses en particulier, mettre une photo, poussez un « coup de gueule » ?

Oulà c’est dangereux ta question, je pourrais t’écrire des pages entières !

Ce que j’aimerais dire, c’est que le cancer du sein « ça ne se soigne pas si bien », des femmes en meurent encore régulièrement, d’autres vivent avec des métastases et des traitements à vie, alors arrêtons de banaliser.

Dédramatiser oui, mais banaliser non !

Et la prévention ce n’est pas seulement pour « octobre rose ». Je sais bien que « médiatiquement », c’est une bonne opportunité de se faire de la « com », mais la prévention c’est toute l’année.

 

HA oui, je vais quand même te parler de ma page Facebook et instagram je l’ai ouvert en avril 2017, j’y raconte mon parcours avec une touche d’humour, tu y trouveras des photos, des textes, des vidéos.

Pour compléter cette page, j’ai ouvert depuis peu un blog : http://www.lecoindeskfighteuses.com 

L’objectif est de regrouper un max d’infos utiles et toujours de manière un peu humoristique, pour aider les personnes à affronter l’épreuve de la maladie.

Dégom’crab a aussi une page FB et insta, probablement bientôt un site internet.

Il y a aussi un groupe spécifique « le salon deskfighteuses » on l’on cause du 1er salon et ou je vais bientôt mettre les membres à contribution pour la préparation du second 

Pour trouver mon livre, c’est juste ici : https://www.amazon.fr/dp/197330001X

Et je vais terminer en te remerciant de t’intéresser à moi et à mes actions.

 

« Les Magiciennes du Rêve Pro »

Lors d’une rencontre entre Entrepreneures autour d’un café, j’ai rencontré Ingrid. Cette jeune femme m’a tout de suite plu. C’est une rencontre où vous vous dites « j’ai bien fait de pousser la porte de cet endroit ». Un je ne sais quoi d’inhabituel, qui a attisé ma curiosité. Et me voici à écouter l’histoire de deux jeunes femmes qui décident d’aider des personnes à trouver leur voie, car elles sont bien conscientes que la confiance en soi, la clairvoyance de ce qui est bon pour soi n’est pas …. si limpide. N’espérez pas trouver la voie consensuelle, qui rassure, qui nous laisse dans notre zone de confort. Non. Elles nous aident à oser exprimer ce que l’on a au fond de soi, sans auto-censure. Et ça, vous pouvez toujours essayer c’est impossible à faire seul!   Comment prendre conscience que l’on peut rendre possible l’impossible? Alors j’entends déjà les septico-septiques. N’imaginez pas une reconversion en astronaute à 40 ans alors que vous êtes comptable…. mais travailler en contact avec les étoiles si c’est votre rêve, vous allez forcément trouver l’adéquation idéale. Le but est de vous aider à exprimer ce qui est le mieux pour vous. Aborder le changement de vie lorsque l’on a pris conscience de ne pas être à sa juste place est le bienvenu, ce qui est particulièrement vrai après un incident de santé. Alors je vous laisse découvrir Ana et Ingrid et n’hésitez pas à leur poser toutes vos questions!

Ana&Ingrid

Ana&Ingrid logo

Ana et Ingrid, pourriez-vous vous présenter et nous dire comment vous vous êtes rencontrées ?

Nous nous sommes rencontrées lors de notre parcours de formation en coaching et nous avons eu envie de co-animer ensemble des ateliers. Ce fût un réel plaisir et nous nous sommes découvert des valeurs communes qui nous ont encouragé à créer des programmes ensemble.

Nous nous présentons comme des créatrices et animatrices de programmes en développement professionnel et personnel. Certains de nos participants nous définissent également comme

des fées, des magiciennes du rêve « pro », les duettistes du rêve, des révélatrices de talents, … 🙂

D’où vient l’idée de cette activité ?

Suite aux premiers ateliers animés ensemble, l’enthousiasme des participants nous a encouragé à développer notre offre d’accompagnement « mon rêve « pro«  ». Nous avons choisi de la centrer sur l’épanouissement professionnel. Etant donné le temps que nous passons dans notre société, focalisés sur tout ce qui relève du « pro », nous avons eu envie que les gens utilisent davantage ce temps et cette énergie pour être en accord avec eux-mêmes.

Qu’est ce qui vous a décidé à passer de l’idée à l’action ?

En réalité cela s’est fait tout naturellement. D’une idée à l’autre, d’un partage à l’autre, d’une action à l’autre. Lorsque nous avons vu que nous partagions des valeurs et des convictions fortes, nous avons eu envie de les mettre en action ensemble. Nos expériences de co-animation et de co-création nous ont conforté dans ce chemin, comme étant celui qui nous correspond. Les ingrédients qui sont importants pour nous, tels que

  • la bienveillance
  • le jeu,
  • le plaisir,
  • le respect et
  • l’expression de notre unicité, la créativité, l’alignement,…

Nous les honorons tous avec ce projet !

Quel est votre objectif ?

Notre élan de cœur c’est de permettre aux gens de mettre leur activité professionnelle au service de leur bonheur. Qu’ils puissent à travers leur job exprimer pleinement leur être.

Qu’est ce que cela à changé dans votre vie ?

Cela nous a permis de contribuer à notre propre épanouissement.

Quelque part nous avons été nos premières clientes, car nous avons vécu, et nous expérimentons encore, les étapes et les apprentissages que nous proposons aux participants de nos programmes. Cela nous permet d’être congruentes, ce qui est quelque chose d’important pour nous.

Le développement de notre activité commune nous permet de continuer à grandir chaque jour, avec les challenges et défis que nous rencontrons. Pour nous, définir une « activité professionnelle idéale » n’est pas une fin en soi. Nous concevons plutôt le rêve « pro » comme un processus évolutif qui suit le développement de l’ÊTRE et qui se matérialise dans des expériences « pro » riches de sens, alignées avec la personne, donc vibrantes.

En quoi cet accompagnement peut aider les femmes touchées par un cancer ?

Une vision actuellement partagée dans notre société voudrait que certaines maladies, comme le cancer, puissent comporter des parties somatiques en lien avec la non expression de son « être », le non respect de soi.

De ce point de vue là, notre programme peut être un réel atout. Il permet aux participants de se réaligner, c’est à dire de faire un travail de connaissance de soi, pour davantage s’exprimer avec authenticité tout en se respectant.

Avec nous, les femmes touchées par un cancer, pourront explorer leurs valeurs, reprendre confiance en elles, apprendre à se respecter, identifier et exprimer leurs talents et concrétiser tout cela dans leur vie de tous les jours, et particulièrement dans leur travail.

Nous avons eu par exemple le cas d’une personne qui avait pris conscience, suite à son cancer du sein, d’un rêve qu’elle avait depuis longtemps, qu’elle avait mis de coté. Elle a souhaité donc passer à l’action en concrétisant ce rêve sous forme de projet professionnel, ce pourquoi elle a participé à nos programmes.

 Qu’est ce que vous vous dites tous les matins ?

Que nous sommes ravies et très reconnaissantes d’animer nos programmes, de partager avec nos participants des moments superbes de prises de conscience, de déclics, de libérations, d’autorisations, de concrétisations, de célébrations, d’émotions…

Nous nous éclatons dans notre job !

mon reve pro 4

Chaque matin, et à chaque moment que nous travaillons ensemble, nous nous posons la question : « Quelle est notre prochaine action pour continuer à nourrir ce qui nous correspond véritablement ? »

Nous ressentons beaucoup de gratitude de pouvoir contribuer à l’épanouissement de nos participants à travers la construction de leur rêve « pro » !

Qu’est ce qui vous agace ? Qu’est-ce que vous aimeriez voir changer ?

Nous voulons contribuer à faire évoluer notre société. Faire en sorte que l’humain soit davantage pris en compte, que le bonheur soit aussi important que n’importe quel autre indicateur de réussite ou de performance, que les spécificités des uns et des autres soient respectées et que les talents et l’unicité de chacun s’épanouissent.

Qu’est ce que vous admirez chez les femmes ?

Leur capacité à se connecter à leur être véritable, à leur âme, à leur cœur, à l’amour, à l’énergie de création… Tout ce qui est lié au « féminin sacré », que nous développement pour nous mêmes aussi. Ceci étant nous tenons à témoigner du fait que les hommes peuvent tout aussi bien développer et exprimer ces qualités, tout comme les femmes peuvent toucher elles aussi, aux qualités dites « masculines ».

Pour nous la question serait plutôt d’explorer ce que nous admirons chez chaque individu ; ce serait le mariage interne du yin et du yang pour que nous puissions tous nous exprimer tel que nous sommes : avec nos forces, nos vulnérabilités, notre pouvoir personnel, notre créativité, etc.

Que voudriez vous leur dire ?

Vous êtes parfaites telles que vous êtes, reposez-vous, reposez votre « mental », prenez soin de vous.

Investissez en vous, prenez le temps de vous connaitre et d’apprendre à vous aimer, chaque jour davantage, pour exprimer toute la beauté et toute la vie qui vous anime.

Autorisez-vous à croire en vous et en vos rêves

Découvrez leurs ateliers

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mon reve pro 2

I Love My Body Part II

Lors du dernier article sur l’acceptation de son corps, nous avons pu découvrir l’image de Marion Seclin dans son émouvante déclaration à son corps. Je vous avez promis de vous parler de personnes qui ont franchi un super cap pour leur plus grand bien!

Il y a quelques jours, je faisais partie de l’organisation d’un défilé pour une boutique de lingerie. Un challenge énorme pour l’image de soi. Ici pas de silhouettes formatées sélectionnées par les mensurations. Des femmes et un homme, et oui, un courageux parmi ces femmes, qui ont voulu se lancer un challenge personnel. Challenge plus ou moins important, plus ou moins avoué, plus ou moins exprimé mais un challenge quand même.

Un défilé de lingerie, un énorme Challenge

Ce qui était fabuleux c’est que pour chacun, c’était une première fois. J’ai pris conscience que chacun avait sa part de difficulté avec son corps et que les épreuves de la vie n’amplifient pas le phénomène. Défiler avec une prothèse mammaire après un cancer du sein n’est pas plus difficile que d’avoir 18 ans, faire 1m76 et avoir une mauvaise image de son corps. Tout dépend de comment on accepte d’être impacté par le regard et les paroles des autres.

Cette expérience de défilé où j’ai pu accompagner, écouter, rassurer avec ma sensibilité en connaissant l’importance des paroles sur notre image de soi, cette expérience a été riche en émotions. J’ai pu voir des personnes défiler avec fierté, avec une assurance certaine, en dégageant un réel plaisir d’être là. Un réel plaisir de se connecter avec son corps et en être fier. Ce qui m’a le plus touché ce sont les commentaires post défilé. Cette admiration sur cette assurance, oui une admiration se lisait dans les yeux. Les spectateurs ont retenu ce que chacun dégageait, en ont déduit une aisance sans soupçonner leurs dualités personnelles, les luttes avec leur représentation corporelle. Une vraie thérapie, une vraie expérience individuelle,  mais aussi collective.

Aujourd’hui je suis ravie d’avoir pu assister à cet événement. Pour les spectateurs mais aussi et surtout pour ces 5 personnes que j’ai trouvées formidables.

Si nous voulons avancer sur l’idée de vivre en paix, commençons par vivre en paix avec nous même.

Je prends conscience de l’importance de la nécessité d’accepter cette enveloppe, car ce n’est qu’une enveloppe et que ce qui est essentiel c’est ce que nous dégageons. Notre façon de nous exprimer, dont nous nous servons de notre corps pour rentrer en contact avec les autres et créer des connexions. Quelle que soit notre histoire, nous n’avons pas plus ou moins de chance. Les épreuves de notre vie, quelles qu’elles soient, nous façonnent et nous obligent à avancer. Faisons des choix pour nous même et non pas pour les autres. Prenons soin de nous pour nous et pour personne d’autre. Notre corps nous appartient et n’appartient à personne d’autre. Ne laissons personne dire ce qui bon et juste pour nous. Regardez autour de vous, les personnes en paix avec elle-même sont admirables quelle que soit leur silhouette.

« Love your body you are beautiful »

Mutilation corporelle suite à un cancer du sein ou toute autre atteinte physique, morale n’a que peu d’importance. Faites la paix avec vous même, vous êtes admirables. Respectez votre corps, il vous le rendra au centuple.

#bodycare #respectyourself #respect #defile #lingerie #challenge #emotion

Références:

Courage d’être soi de Jacques Salomé

 

 

 

 

I Love My Body Part I

Avec la vidéo c’est mieux!

Cette semaine j’ai pu découvrir la vidéo faite par Marion Seclin.  Ecoutez cet hymne à son corps. 2′ 35″. Cette vidéo est bouleversante. Marion. Mady est bouleversante. L’idée de ce billet n’est pas de parler de ce déchaînement médiatique dont elle est victime sur les réseaux sociaux. Non, je voulais vous parler de l’image de notre corps. Rien de bien nouveau en soi et pourtant encore bien des choses à dire.

Pour bien être sure de parler des justes choses, j’ai quand même recherché la définition du féminisme. Voilà c’est dit, dans féminisme il n’y a pas de sujet concernant le corps. Le féminisme est une doctrine née dans les années 1970 pour l’égalité des droits des femmes. Il est facile de comprendre la persistance de l’omniscience des hommes dont nous avons été imbibées dans chacune de nos cellules, et de façon trans-générationnelles… 1970 c’était hier…

Bref,  aujourd’hui je voudrais parler de notre corps. Marion nous rappelle avec une extrême pudeur que nous n’avons qu’un seul corps. Qu’il est notre véhicule sur cette terre. Que grâce à lui nous vivons des belles choses,  des choses invisibles, des ressentis forts et qu’il était d’une évidence criante que nous devions le respecter. Je vous invite à faire la liste de ce que votre corps vous permet de faire, de ressentir, d’éprouver. L’aspect physique, mécanique, les émotions ressenties, ce que nos sens nous permettent d’être, en connexion avec ce (et ceux) qui nous entourent. Prenons conscience de tout ce que nous pouvons faire. Faites la liste de tous les verbes utilisés avec notre corps.

Ecouter, voir, sentir, humer, manger, savourer, déguster, imaginer, chanter, danser, pleurer, rire, dessiner, lire, raconter, toucher, jouir, caresser, créer, jouer, réfléchir,… La liste est non exhaustive et inépuisable.

Mais c’est l’acceptation de notre enveloppe qui nous pose le plus de problème. C’est l’étape la plus difficile qui nous poursuit toute notre vie. J’aurais tendance à rendre cette difficulté exclusivement féminine mais je dois admettre qu’une nuance est nécessaire. Les hommes peuvent aussi avoir cette difficulté même si la société a été plus clémente avec eux. Notre image corporelle est faite de notre regard qui est souvent guidé par l’influence du regard des autres. C’est l’importance que nous acceptons de porter à tous ces mots qui nous sont adressés. Inutile de vous faire la liste, vous les connaissez mieux que moi. Je ne résiste pas à vous mettre quelques exemples quand même :

« Désolée madame, nous n’avons pas de pantalon pour votre silhouette,… ni votre taille d’ailleurs » (si si moi, j’ai déjà entendu…)

« Tu es un vrai garçon manqué avec cette coupe de cheveux »

« Tout ces tatouages, ç’est pas super pour chercher un emploi »

« Mets des talons, avec les mollets que tu as, ça affinera un peu ta silhouette »…

« Personne n’a le monopole du complexe » Soyez rassurée, il existe des solutions! le chemin est long mais la motivation peut donner une liberté insoupçonnable! Cela vaut le coup d’essayer. Au pire vous risquez quoi?

Il ne tient qu’à vous de ne plus vous laisser guider par le regard des autres.

Dans le prochain article je vous parlerai de personnes qui ont fait des choses qu’elles pensaient impossible…. un vrai challenge pour accepter son corps! et surtout pour prendre de la distance avec le regard des autres.

Rdv dimanche prochain… En attendant savourez tout ce que votre corps vous donne!

Plongez dans la grande aventure d’acceptation de votre corps

FB_IMG_1500570037894

Références:

Image de couverture @TobiasGremmler

Petit cahier d’exercices d’acceptation de son corps 

Lingerie pour accepter son corps

 

 

 

 

I Love My Body Part I

Cette semaine j’ai pu découvrir la vidéo faite par Marion Seclin.  Ecoutez cet hymne à son corps. 2′ 35″. Cette vidéo est bouleversante. Marion. Mady est bouleversante. L’idée de ce billet n’est pas de parler de ce déchaînement médiatique dont elle est victime sur les réseaux sociaux. Non, je voulais vous parler de l’image de notre corps. Rien de bien nouveau en soi et pourtant encore bien des choses à dire.

Pour bien être sure de parler des justes choses, j’ai quand même recherché la définition du féminisme. Voilà c’est dit, dans féminisme il n’y a pas de sujet concernant le corps. Le féminisme est une doctrine née dans les années 1970 pour l’égalité des droits des femmes. Il est facile de comprendre la persistance de l’omniscience des hommes dont nous avons été imbibées dans chacune de nos cellules, et de façon trans-générationnelles… 1970 c’était hier…

 

Bref,  aujourd’hui je voudrais parler de notre corps. Marion nous rappelle avec une extrême pudeur que nous n’avons qu’un seul corps. Qu’il est notre véhicule sur cette terre. Que grâce à lui nous vivons des belles choses,  des choses invisibles, des ressentis forts et qu’il était d’une évidence criante que nous devions le respecter. Je vous invite à faire la liste de ce que votre corps vous permet de faire, de ressentir, d’éprouver. L’aspect physique, mécanique, les émotions ressenties, ce que nos sens nous permettent d’être, en connexion avec ce (et ceux) qui nous entourent. Prenons conscience de tout ce que nous pouvons faire. Faites la liste de tous les verbes utilisés avec notre corps.

Ecouter, voir, sentir, humer, manger, savourer, déguster, imaginer, chanter, danser, pleurer, rire, dessiner, lire, raconter, toucher, jouir, caresser, créer, jouer, réfléchir,… La liste est non exhaustive et inépuisable.

Mais c’est l’acceptation de notre enveloppe qui nous pose le plus de problème. C’est l’étape la plus difficile qui nous poursuit toute notre vie. J’aurais tendance à rendre cette difficulté exclusivement féminine mais je dois admettre qu’une nuance est nécessaire. Les hommes peuvent aussi avoir cette difficulté même si la société a été plus clémente avec eux. Notre image corporelle est faite de notre regard qui est souvent guidé par l’influence du regard des autres. C’est l’importance que nous acceptons de porter à tous ces mots qui nous sont adressés. Inutile de vous faire la liste, vous les connaissez mieux que moi. Je ne résiste pas à vous mettre quelques exemples quand même :

« Désolée madame, nous n’avons pas de pantalon pour votre silhouette,… ni votre taille d’ailleurs » (si si moi, j’ai déjà entendu…)

« Tu es un vrai garçon manqué avec cette coupe de cheveux »

« Tout ces tatouages, ç’est pas super pour chercher un emploi »

« Mets des talons, avec les mollets que tu as, ça affinera un peu ta silhouette »…

« Personne n’a le monopole du complexe » Soyez rassurée, il existe des solutions! le chemin est long mais la motivation peut donner une liberté insoupçonnable! Cela vaut le coup d’essayer. Au pire vous risquez quoi?

Il ne tient qu’à vous de ne plus vous laisser guider par le regard des autres.

Dans le prochain article je vous parlerai de personnes qui ont fait des choses qu’elles pensaient impossible…. un vrai challenge pour accepter son corps! et surtout pour prendre de la distance avec le regard des autres.

Rdv dimanche prochain… En attendant savourez tout ce que votre corps vous donne!

Plongez dans la grande aventure d’acceptation de votre corps

FB_IMG_1500570037894

Références:

Image de couverture @TobiasGremmler

Petit cahier d’exercices d’acceptation de son corps 

Lingerie pour accepter son corps

 

 

 

 

Billet d’humeur

« Monsieur, j’peux vous payer en petites culottes ? »

Je voudrais partager avec vous quelque chose qui m’horripile, me défrise, m’exaspère, me met en colère… et oui jusque-là.

Comme vous le savez je travaille depuis quelques temps avec des boutiques de lingerie indépendantes et ce sont ces femmes que je voudrais mettre à l’honneur.

Comme certaines d’entre nous, elles ont fait le choix d’être indépendantes et ont sauté le pas de l’Entrepreneuriat. Elles ont eu envie de créer un espace à leur image en ayant l’audace de vouloir partager leur passion. L’une a eu envie de créer sa boutique le jour où elle est allée chercher sa lingerie pour son mariage, l’autre c’est à la suite d’une rencontre avec une boutique, une ambiance, une délicatesse, une finesse spécifique à la lingerie qui l’a touché. Une émotion forte, intense qui les ont poussé à franchir le pas à un moment de leur vie. Un moment où une vraie réalisation était possible. Un moment où, après des années de travail pour le rêve des autres, elles ont eu envie de prendre en main leur destin.

Elles sont toutes venues à se dire qu’elles se devaient de franchir le pas pour s’épanouir et aussi pour partager leur passion. Parce toutes celles que j’ai rencontrées sont des amoureuses de la lingerie. Elles aiment la femme avec un grand F, la mettre en valeur, choisir de la lingerie pour les aider à s’aimer et aimer leur reflet dans le miroir. Elles font leur choix en pensant à elles, à ce qu’elles aimeraient porter pour se sentir belle.

Imaginez la satisfaction lorsqu’une femme entre dans leur boutique et a envie de tout essayer, repart en cabine avec 4, 5, 6 modèles. C’est immense. Elles ont vu juste et savent pourquoi elles se lèvent tous les matins. C’est aussi le regard des hommes et leurs commentaires qui les ravissent, lorsqu’ils poussent la porte pour choisir un ensemble, dans le but de faire plaisir à celle qu’ils aiment. Quoi de plus romantique ?

Ce sont elles aussi qui vous conseillent, vous aident à trouver la juste taille. 70% des femmes ne connaissent pas leur taille ou n’ont pas remarqué que leur corps avait changé. « Non, non j’ai toujours fait du 90B… »

Elles qui vous conseillent sur la forme adaptée à votre morphologie. Elles qui prennent le temps de vous écouter, de vous rassurer, de vous trouver ce qu’il y a de mieux pour vous. Peut-être même vous faire oser une forme que vous n’auriez pas imaginée.

Je les ai vu, lors du salon professionnel de la lingerie à Paris, dans cette caverne d’Ali baba, où toutes les grandes maisons de la lingerie, les intemporels, les créateurs proposent leurs créations. Ce sont les yeux remplis d’étincelles qu’elles font leur choix judicieux tout en refrénant leurs envies. Elles sont les fées qui vous apportent des rubans, des dentelles, des nœuds, des tissus, des couleurs, des formes toujours plus audacieuses.

Ce que je voudrais vous rappeler à vous toutes, c’est que ces boutiques sont indépendantes. Par indépendante, je veux dire qu’elles choisissent ce qu’elles veulent mais aussi en supportent les conséquences. Elles achètent les collections 6 mois à l’avance. 6 mois avant de vous les proposer dans leur magasin. Cette trésorerie, (jargon utilisé par les entreprises pour exprimer les fonds dont elles ont besoins pour acquérir leur stock), c’est elles qui la supporte et personne d’autre.

Alors lorsque vous venez leur demander de commander pour vous un modèle particulier, une taille, un coloris, ce sont elles qui en supportent les frais. Ce ne sont pas les marques qui leur font un prêt et une reprise si cela ne vous convient pas. Elles s’engagent et paient.

Avez-vous déjà pensé qu’elles pouvaient payer leur loyer en petites culottes ou en bas résilles ?

Lorsque vous passez 1h en cabine à essayer des tenues, c’est leur temps, leur expertise, leur passion qu’elles partagent, qu’elles vous donnent.

Alors mesdames, vous avez le droit d’hésiter, de choisir ce qui vous convient bien sur. Soyez juste respectueuses de tout cela.

La semaine dernière C. gérante d’une boutique sur Paris me racontait une anecdote :

Une femme la contacte pour savoir si elle a encore des maillots de bain (nous sommes en plein hiver). Elle part en voyage au soleil et a besoin d’un nouveau maillot. Elle descend son stock restant de cet été (encore de la trésorerie qui dors dans les cartons et ne paie pas le loyer…). Elles conviennent d’un rdv pour l’essayage. Après quelques essayages, la cliente regrette de ne pouvoir acheter le dernier modèle qu’elle vient d’essayer, qui lui va comme un gant, à la juste taille trouvée par C. (l’étiquette de son soutien-gorge ne permettant plus de lire la taille…) mais qui n’est pas dans le coloris qu’elle voulait (bleu marine au lieu de noir). Au final, elle repart en disant qu’elle devait réfléchir.

Bilan des courses : cette femme a rappelé C. pour lui redemander la juste taille qu’elle n’avait pas retenue, parce qu’elle était trop contente,  elle venait de trouver exactement le coloris qu’elle voulait … sur internet.

Comment pouvons-nous réagir ? Nous sommes ravies pour cette cliente, mais C. aura passé 2h et ne pourra toujours pas payer son loyer avec des petites culottes.

Les ventes en e-shop augmentent tous les trimestres de 15%. Comment peut-on imaginer que les commerces de proximités n’en souffrent pas ?

Lors des diners entre amis, que vous êtes attristés par le centre-ville où vous habitez, que vous trouvez dommage que les boutiques soient remplacées par des banques ou des agences immobilières, posez-vous la question de ce que vous faites ou pouvez faire pour agir. Parce que nous sommes tous acteurs.

Non la fermeture des boutiques indépendantes, la disparition des savoirs-faire, la disparition des jeunes créateurs n’est pas une fatalité, cela dépend de chacun d’entre-nous.

Si vous avez fait le choix de vous servir dans les boutiques de proximités, dites le, partagez-le, mettez un commentaire sur le site et les réseaux sociaux, aidez les à résister et à toujours être là pour vous donner des conseils.

Et puis lors d’un repas entre amis, soyez honnête, ne vous offusquez pas si vous n’agissez pas ou si vous préférez les grandes chaines de magasin ou que vous achetez sur internet pour attendre les meilleurs prix. Changez de sujet…

Ce billet d’humeur est dédié à toutes celles que je connais et qui se reconnaîtront, parce que je partage leur amour de la lingerie!

A Christine, Joelle, Manuella, Pilar, Claudine, Véronique, Martine, Yasmina, Tania, Caroline,  Françoise, Alissandre,  Marie-Dominique, Sylvie, Simone, Cynthia, Florence, Anne-Marie, et toutes les autres ….

  • lingerie

#lingerieindependante #passion  »

lingerieaddict

A la rencontre de soi

ying-yang Il y a quelques années, j’ai rencontré Pascale. Une femme joviale pleine d’humour et d’empathie. Nous avons partagé des séances de méditation et au fils de nos rencontres j’ai découvert son cheminement vers une vraie réalisation de soi. Une envie de sortir de sa zone de confort pour aller vers ce qui est, aujourd’hui, une évidence pour elle. J’ai voulu partager avec vous son nouveau chemin qui est  devenu un support évident, positif, quelque soit la période de votre vie

.pascale Faussey

Pascale, pourrais-tu te présenter en qqes lignes ?

Je suis une femme de 55 ans, qui a choisi de quitter le confort d’un emploi, dit « sûr », de cadre supérieur dans un organisme de sécurité sociale au bien-être d’une activité dans laquelle je me sens enfin ! utile. Je suis coach depuis fin 2014 et hypnothérapeute depuis juin 2015.

D’où te vient cette idée de cette activité ?

En fait, je pense que je suis née pour accompagner les personnes en difficulté. C’est en quelque sorte « ma mission ». Mais ce sont les « hasards de la vie » qui m’ont fait postuler à l’époque dans une caisse d’allocations familiales de province. J’étais en couple, je devais travailler, et j’ai passé un concours qui m’a permis d’obtenir le seul poste disponible. J’ai évolué progressivement, grâce à mes compétences et ma volonté, grâce aussi à mes qualités relationnelles. Un responsable de service m’a fait confiance en me nommant sur un poste de manager.

A 37 ans, j’ai obtenu un poste en région parisienne, où j’ai lié une amitié extrêmement forte avec mon adjointe. A cette époque elle était en rémission après un cancer du sein. Elle a ensuite eu des métastases au niveau des vertèbres. Elle a lutté courageusement jusqu’à son décès en août 2007. Est ce moment douloureux qui m’a fait regarder ma vie autrement? Je ne saurais dire mais c’est à partir de ce moment que je me suis sentie de plus en plus mal dans mon travail. J’avais un sentiment d’inutilité grandissant.

Il fallait que j’agisse. Bilan de compétence, informations sur le coaching et une envie d’accompagner les autres, le changement était en marche.

Qu’est ce qui t’as décidé à sauter de l’idée à l’action ?

Au fil de temps, mon mal être s’est amplifié. Ce que je faisais m’intéressait de moins en moins, mais m’avait-il intéressé un jour?

Un « pétage de plombs » m’a décidé à agir. Via un CIF*, je me suis formée au coaching. Mais quand on commence, on ne peut plus s’arrêter. Hypnose, PNL,…. et tout s’est enchaîné.

Le 1er janvier 2016 je quittais mon employeur avec le sourire.

*CIF : congé individuel de formation

Quel est ton objectif ?

Mon objectif est d’accompagner les personnes dans l’atteinte de leurs propres objectifs, de les aider à changer leurs comportements, et surtout à se sentir mieux. Je suis particulièrement sensible touchée par les personnes atteintes d’un cancer.

Qu’est ce que cela à changer dans ta vie ?

Je me sens enfin utile. Et je travaille chaque jour à m’améliorer, que ce soit avec mes clients ou dans ma vie personnelle.

En quoi l’hypnose que tu pratiques peut aider les femmes touchées par un cancer du sein ?

L’hypnose est un merveilleux outil permettant d’agir directement sur l’inconscient, avec des conséquences tant psychologiques comme le mieux-être, les angoisses… que physiques. J’ai l’exemple très récent d’une cliente venue me voir car, pendant et après les traitements pour un cancer du sein, sa libido n’était plus au rendez-vous, et elle souffrait durant la pénétration. Pire, son gynéco évoquait une contraction définitive de son vagin, sans possibilité d’amélioration. Or, après deux séances d’hypnose, ses rapports sexuels se sont très nettement améliorés par un lâcher prise.

Qu’est ce que tu te dis tous les matins ?

Je me dis que je suis heureuse de vivre, heureuse d’aider à l’amélioration de la vie de mes clients.

Qu’est que tu voudrais dire aux médecins et aux acteurs médicaux qui accompagnent les femmes touchées par le cancer du sein?

J’aimerais qu’ils soient plus attentifs au mieux-être psychologique de leurs clients, souvent déterminant dans la façon d’aborder leurs traitements.

Qu’est ce qui t’agaces ?

Les « sentences » qui paraissent définitives, comme celle mentionnée dans mon exemple ci-dessus. Les médecins devraient réviser leurs certitudes et faire plus souvent confiance à la volonté de leurs patients.

Qu’est ce que tu admires chez les femmes ?

J’admire leur force, notamment face à la maladie. J’ai participé à la Parisienne il y a 3 ans, à l’Odyssea l’année passée et cette année, et quand je vois ces mouvements  de solidarité, je suis bluffée.

Que voudrais-tu leur dire ?

Que si je dois être confrontée moi aussi à cette maladie, j’espère avoir leur force !

Tu voudrais partager quelques choses en particulier?

Oui, pousser un coup de gueule contre ces femmes, mais aussi ces hommes qui ne cessent de vouloir être « parfaits », et qui se génèrent des angoisses quotidiennement pour atteindre cette « perfection ».

La perfection n’existe pas !!!

Ils n’ont pas encore compris que ces angoisses les rongent, et qu’elles peuvent être la source de maladies.

Et pour finir,  je voudrais inciter les femmes et les hommes à oser exprimer leurs besoins, leurs ressentis.

« TOUT CE QUI NE S’EXPRIME PAS S’IMPRIME »

Merci Pascale pour ce bel engagement et cet altruisme, nous te souhaitons de faire de nombreuse rencontres pour que tu puisse donner à chacun une part d’amour de l’autre…

Les personnes intéressées peuvent te retrouver sur les réseaux sociaux et te contacter pour plus d’information

 

Références Hypnose & Cancer :

http://therapies-complementaires.com/mieux-vivre-cancer-role-hypnose/

https://www.sante-hypnose.com/fr/application-hypnose/sante-hypnose/traitement-cancer-hypnotherapie.html

Musique de relaxation

 

La belle BREZZA en nuisette

Avant de vous raconter l’histoire de la belle BEZZA en nuisette, je voudrais vous raconter comment et pourquoi nous nous sommes rencontrées.

Au début du commencement, je voudrais vous parler de l’aventure du lancement de la  nuisette de neoSensuelle  à travers une campagne de crowdfunding Ulule.

Il faut bien se faire une raison, tout ne se passe pas toujours comme on l’avait prévu.

En tant qu’entrepreneure, on commence toujours une histoire avec une réflexion stratégique sur l’action. Le QQOQCP que l’on met à toutes les sauces.

Et ça y va des Résultat de recherche d'images pour "qqoqcp"brainstorming avec soi-même ou avec des personnes bienveillantes, oui ça c’est primordial. Des questionnements dans tous les sens. Et à un moment précis, c’est clair comme de l’eau de roche, limpide comme de l’eau de source. La « Time line » nette et précise apparaît. Alors, on s’organise pour mettre toutes les chances de notre côté, stagiaire, formation, écoute, discussion et on se lance. Commence l’aventure. Conception, prototypes, essayages, validation, organisation et communication….

 

 

 

Le résultat de cette campagne menée en juin et juillet 2017, nous le connaissons. L’objectif n’a pas été atteint. Mais est-ce réellement ça le plus important? Est-ce le résultat qui compte? ou le chemin parcouru qui est intéressant à regarder?

Et bien, ce qui a retenu mon attention et ce que je voudrais partager avec vous, c’est tout ce que j’ai pu vivre pendant cette période intense, parce que oui c’est intense!

Je dois vous dire que chacun d’entre vous a été un maillon positif de l’évolution de l’image de neoSensuelle. Impossible ici de faire la liste des rencontres, des interactions, des soutiens, je ne suis même pas sure de tous les connaitre.

Je choisirai de vous parler de 2 événements majeurs durant cette période.

Événement 1

Tout d’abord, la merveilleuse aventure avec les modèles amateurs qui se sont prêtées à l’exercice du shooting.   Marie la photographe a mené ça d’une main de maître.

C’est grâce à ma « Team bulding » du samedi matin, moment sacré de partage entre femmes juste pour le meilleur, que le projet a commencé. Les filles, je vous embrasse!

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Véronique,  Marie et celles qui ont rendues ce shooting possible. Les photos sont belles et la nuisette est faite pour vous. Touchée ou non par un cancer du sein vous avez montré qu’il était possible d’avoir une belle silhouette. Merci de l’avoir mise à l’honneur!

 

 Événement 2

Une autre des rencontres les plus marquantes, c’est ma rencontre avec Thierry à un challenge culinaire. Non ce n’était pas une soirée meetic. Thierry est éditeur de BD mais pas que…. il gère aussi un atelier de création graphique

Nous avons discuté et il m’a fait rencontrer BREZZA…

Ensemble nous en avons déduitBrezza en nuisette 001 que la nuisette neoSensuelle  irait très bien à cette belle femme. Après en avoir parlé au dessinateur, c’était décidé, Brezza porterait la nuisette. Aussitôt dit,  aussitôt fait,  Etienne Martin  habillait les belles formes de son héroïne en live sur facebook.

Merci à lui de ce merveilleux cadeau!

Alors pour ces belles rencontres et tout ce que vous avez pu apporter à neoSensuelle, l’aventure continue et il est aujourd’hui encore possible de réserver sur le site internet pour une fabrication en septembre 2017.

 

En conclusion, je voudrais vous dire qu’il n’existe pas une façon de faire mais qu’il existe votre façon de mener un projet, ou une action quelle qu’elle soit. Vous seul(e) connaissez les enjeux qui vous sont propres et sont essentiels à votre cheminement.

Cette expérience de la « campagne non aboutie mais positive », est applicable à toutes les étapes de notre vie. Faites confiance à votre intuition et vivez pleinement vos choix!

Si vous avez 1h devant vous, je vous conseille de découvrir Serge Marquis, délicieux Québécois et Pensouillard le Hamster qui nous aide à prendre conscience que le hamster qui tourne dans notre tête nous empêche bien souvent de vivre l’instant présent avec intensité. Le risque? c’est de ne retenir qu’1/1000ème de ce qui s’y passe et de ne retenir que le pire….

Alors lancez-vous, quelque soit le résultat ce sera une aventure enrichissante.

#vivrepleinement #lesvertusdelechec #brezza #positivepower #faitesvousconfiance #nuisette

 

 

 

 

Struggle for life Marie 1 /Cancer 0

Bonjour Marie,
Nous avons été touchées que tu aies accepté de porter la nuisette pour neoSensuelle et nous aimerions que nos lecteurs et lectrices te découvrent un peu plus.

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Peux-tu te présenter en quelques mots?

Bonjour Corinne, c’est moi qui te remercie.

J’ai 39 ans deux beaux garçons de 16 et 11 ans que j’élève seule depuis 2 ans. Je suis adjoint administratif dans une collectivité territoriale depuis maintenant 15 ans et ce que j’aime dans la vie… La vie, ma famille, mes amis et la peinture, le dessin, fabriquer des bijoux fantaisie, la mosaïque… L’art en général et le sport depuis quelques mois.

Peux-tu nous raconter comment s’est passé la découverte de ton cancer? 

J’ai découvert  une petite boule dans mon sein  gauche en prenant ma douche  un matin de décembre 2015.  Je ne me suis pas trop inquiétée au départ mais j’ai quand même pris rdv chez mon médecin  qui m’a envoyé passer une mammographie ainsi qu’une échographie et là  1er verdict, tout va bien ce rien revenez dans un an pour un contrôle. Environ 1 mois plus tard la petite boule de 2cm en faisait  8 et prenait tout le bas de mon sein et une 2ème avait fait son apparition. Je vais donc chez une autre gynécologue sur les conseils d’une amie, qui elle n’a pas l’air rassuré et demande une biopsie… 15 jours plus tard les résultats tombent.  J’ai bien un cancer! ……….. On me l’annonce de la même manière que si c’était une simple  grippe. Il y a des médecins qui ne sont pas très diplomates, heureusement pas tous.

Peux-tu nous dire ce qui a été le plus difficile à ce moment-là?

A partir de cet instant tout se bouscule dans ma tête, comment le dire à mes enfants, ma famille, mes amis? C’est presque plus difficile de l’annoncer à ses proches que de l’entendre soi même… Et toutes les questions arrivent en masse :  Vais-je mourir ? Perdre mes cheveux, mon sein… ? Mais le mode guerrière s’est enclenché le jour même de l’annonce, il va falloir surmonter cette épreuve,  pas le choix ce crabe ne m’aura pas !

Peux-tu nous expliquer pourquoi tu as décidé de participer au Pink Ribbon Award?

J’ai voulu participer au concours pour me prouver et montrer aux autres femmes touchées par un cancer du sein, que l’on peut rester féminine même avec un sein en moins, malgré les traitements, la fatigue…  Avec Marie nous nous sommes rencontrées grâce à des amis en commun, je lui ai parlé du concours, de mon envie d’y participer, de mes motivations.  Marie est une femme attentive dynamique,  pleine de vie, elle a accepté de suite et a été moteur dans cette aventure.
J’avoue que ça n’a pas été simple pour moi au départ, non pas de montrer mon corps «différent » mais d’être à l’aise devant l’objectif car je ne suis pas mannequin et ce n’est pas évident. Marie a su me mettre en confiance avec l’aide d’un ami, nous avons passé un bon moment et bien ri.
Bizarrement, je pense que je n’aurai pas pu le faire « avant » car j’avais un problème avec mon corps et le regard des autres. Ce n’est plus le cas maintenant.

Aujourd’hui nous avons eu de nombreuses réactions concernant tes tatouages, peux-tu nous dire ce qu’ils représentent pour toi?

Mes tatouages sont toujours un sujet de discussion ! On aime ou on déteste mais peu importe, ils font partis de moi. Celui qui a été le plus important pour moi est le 1er fait  après les chimiothérapies (car interdit de se faire tatouer pendant cette période), un escarpin qui écrase un crabe avec le talon. Toute une symbolique pour moi. Un combat de gagné et un pied de nez à ce fichu crabe  qui a bouleversé ma vie ! Je suis comme ça.

Une épreuve ou un événement marquant ma vie= un tatouage.

Le petit dernier se trouve sur le décolleté, je l’ai fait faire pour ne plus voir le point de tatouage qui avait été fait pour les séances de radiothérapie. Il est vrai que personne ni prêtait attention, mais moi oui  et maintenant on ne le voit plus !  Je pense que mes tatouages m’ont aidé à m’accepter.

Photo sélectionnée au Concours Pink Ribbon Award 2016 /
Photographe Marie Laure WetzlerMarie Pink Ribbon

Que voudrais-tu dire aux femmes qui traversent cette épreuve?

Je voudrais dire aux femmes  qui vivent cette épreuve de croire en elles. Enclenchez le mode guerrière car c’est un combat long et difficile, mais étonnamment on en sort plus forte.  J’ai eu la chance d’être entourée par ma famille et mes amis tout au long de ce parcours du combattant. Mes enfants ont été formidables également en m’acceptant sans perruque car je ne voulais pas en porter. Ils m’ont soutenu dans chaque épreuve et décision que j’ai prisent, comme de participer au concours Pink.
J’ai aussi la chance d’avoir été et d’être toujours suivi à l’Institut Curie où l’équipe médicale est au top. Que ce soit les médecins, les infirmières, les aides-soignantes, l’assistante sociale et j’en oublie certainement, ils ont toujours un mot, un geste pour les patients quand on en a besoin. Il se créé un lien de confiance tout au long de ce parcours qui est important. Je conseillerai également de toujours prendre soin de soi pendant les traitements car on peut rester belle et féminine même chauve avec un seul sein. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est la perte de mes sourcils, j’avais l’impression de ressembler à Gollum ! Heureusement,  il  existe des artifices pour y remédier.
Concernant mon travail, je l’ai repris en avril de cette année et le retour a été compliqué.  Je pense que les employeurs ne savent pas comment se comporter avec nous et sont maladroits.

Veux-tu parler de quelque chose en particulier?

Aujourd’hui, je croque la vie à pleine dents ! Cette épreuve m’a rendu plus forte, du moins je le pense. Le regard des autres me fait moins peur,  j’essaie de fuir les choses et personnes toxiques  au maximum. Je mange plus sainement et écoute mon corps, chose que j’ai eu du mal à faire après les chimiothérapies. J’avais envie de sortir et voir mes amis tout le temps mais la fatigue et les douleurs nous rappellent à l’ordre. Donc maintenant quand je suis fatiguée, je m’écoute et ne force plus. J’ai enfin compris que se reposer et  dormir n’était pas une perte de temps. J’ai aussi le projet de changer de métier et ferai mon maximum pour y arriver.

Peux-tu nous dire pourquoi tu as accepté de participer au shooting photo de la nuisette neosensuelle qui te va très bien d’ailleurs?

J’ai accepté de faire ce shooting car c’est de la superbe lingerie pensée, créée et faite par une belle personne. Je trouve ça top de penser aux femmes qui ont subi une mastectomie en leur rendant leur féminité grâce à de beaux sous-vêtements qui sont de plus accessibles. Merci et bravo à toi, à neoSensuelle de rendre les femmes encore plus belles qu’elles ne le sont !

Je te remercie du partage et nous aimerions te souhaiter le meilleur pour ta vie et tes projets de changements d’orientation professionnelle. Est-ce que les lectrices et les lecteurs peuvent te contacter?

C’est moi qui te remercie et je me tiens bien évidemment à disposition pour toutes questions ou simplement échanger avec celles et ceux qui le souhaite. Contacter Mary

#résilience #uneepreuveuntatouage